Etant donné que l’or est une valeur refuge, tous les États du monde détiennent de l’or en guise de réserves afin de renforcer la position extérieure du pays. Presque la totalité de tous les banques centrales stockent discrètement de l’or comme nous avons rapportée dans cet article. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Algérie, suivant l’exemple de la Chine, a renforcé ses réserves d’or.
Fin décembre 2014, l’Algérie occupait le 25ème rang dans le classement mondial des réserves officielles d’or détenues par les États, mais elle a décidé de changer d’approche. En outre, la Banque centrale d’Algérie privilégie depuis quelque temps, l’accumulation des réserves de changes sur celles des avoirs en or. A ce jour, ces réserves s’établissent à 173,6 tonnes, soit, l’équivalent de son niveau au premier semestre de l’année précédente.
Intégrer l’or pour une volatilité des avoirs extérieurs
En fait, il s’agit d’une perspective qui a été annoncée au préalable par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. « Si nous intégrons l’or dans l’appréciation de la résilience de l’économie nous pouvons avoir une volatilité des avoirs extérieurs corrélativement à la volatilité des prix de l’or. En réalité, nous n’avons pas besoin d’ajouter l’or dans nos réserves officielles pour dire que la position extérieure est appréciable » a-t-il déclaré lors d’une réunion des banques centrales africaines en août 2012.
L’Algérie, deuxième dans le monde Arabe
En tête de classement figure les Etats-Unis avec 8.133,5 tonnes suivis de l’Allemagne qui disposent de 3.384,2 tonnes et le FMI qui possède 2.814 tonnes en tant que grand détenteur de réserves d’or dans le monde. Quant à l’Algérie, ses avoirs en or n’ont représenté que 3,5% de ses réserves officielles à l’étranger, mais cette exploitation est en nette croissance. Étant en deuxième position dans le monde Arabe, l’Algérie confirme de nouveau, sa prédominance sur le marché mondial avec des réserves considérables, d’après le Conseil mondial de l’or. Par ailleurs, les réserves importantes détenues par le pays ne sont pas prises en compte dans les critères d’appréciation de la résilience de l’économie face aux chocs extérieurs.